Le katana représente un sabre qui provient du Japon. Il est très populaire dans le monde entier du fait qu’il est considéré comme un objet mettant en avant la richesse ainsi que la culture du Japon. Ce sabre possède une forme originale. Chaque partie est fabriquée de manière minutieuse.
Le katana est donc très intéressant. Pour prendre connaissance de ce qu’est exactement le katana et surtout les différentes parties de ce sabre, vous pouvez lire les lignes suivantes.
Le katana, c’est quoi exactement ?
Avant de vous aider pour connaître exactement ce qu’est la nomenclature d’un katana, vous devez, tout d’abord, savoir les origines de ce mot. Le mot « katana » provient des Chroniques du Japon, Nihon Shoki, qui date du VIIIᵉ siècle après J-C. C’est le premier document à avoir mis en avant l’existence du terme « katana ».
Le katana était, comme mentionné dans le paragraphe ci-dessus, l’arme par excellence des samouraïs. Cela dit, ces derniers étaient connus pour leurs talents de sabreur. Ils ont alors la possibilité d’abattre leurs ennemis avec un seul et unique coup de katana.
Comme cet outil est le symbole du samouraï, dans le monde entier, on l’appelle le sabre japonais.
Les éléments importants qui composent le katana
Un katana détient plusieurs parties importantes. Ce sabre est donc composé du habaki qui est une pièce métallique se trouvant à la base de la lame. Elle est indispensable pour verrouiller le sabre dans le saya pour qu’il ne tombe pas.
La lame du katana détient aussi plusieurs éléments. Le nakago est la partie qui est insérée dans la tsuka et qui est percée d’un ou de deux trous permettant le passage du mekugi. Le hitoe est le dos de la soie, le mei représente une signature qui est gravée dans la soie et qui permet une identification précise du forgeron. Le yasurime est les traits de lime qui sont sur le soir. Ces derniers peuvent varier d’une école à une autre.
Le mine machi est de décrochement sur le dos de la lame. Le mune est le dos de la lame. Le bohi est la gouttière qui permet d’alléger la lame sans réduire sa robustesse. Le yakiba est la partie trempée de la lame. Elle forme la ligne de trempe et détient plusieurs formes.
Le hasaki est le tranchant de la lame. Le shinogiji est la partie verticale qui est parallèle aux flancs lorsque l’objet est placé sur la ceinture ou en garde.
Les arêtes sont la partie parallèle des flancs de la lame. Ces derniers détiennent une épaisseur spécifique.
Le shinogi est l’arête latérale de la lame et le yokote est l’arête qui sépare la pointe du reste de la lame. Le mono-uchi est la partie qui permet de faire des coupes. Le kissaki représente la pointe biseautée qui est séparée du reste de la lame avec une arête.
Le saya est le fourreau, fabriqué traditionnellement en bois de magnolia. Il absorbe l’humidité de manière optimale et limite l’oxydation de la lame qu’il protège. Le mekugi est la goupille de bambou (généralement deux) qui fixe(nt) la lame et le manche.
Le same-hada ou same-kawa qui sont en peau de requin ou de raie et qui recouvrent le bois de la tsuka. Le tsuka ito ou tsuka maki est le laçage de tresse spéciale en soie, en coton ou en cuir autour de la poignée. Ils permettent une meilleure préhension et de maintenir les coques constituant la tsuka. Il existe plusieurs types de laçage selon l’utilisation du katana.